mercredi 13 février 2019

Je respire la liberté

Fort de caractère comme le climat parisien
Je fais mon bout de chemin avec gaieté 
Comme un bon noiséen
Je respire la liberté 

Le vent fort et glacial de Romainville
Tire sur tout ce qui bouge
Et ponge
La chaleur restante, issue de Bargny-Ville

Les nuits ternes 
A l’odeur de framboise
Ne permettent pas que les gens reboisent 
Leurs liens paternes

L’apathie de ce froid 
Qui au lieu de consolider nos attaches
Y installe un cheval de Troie 
Et détruit la chaleur qui, par mégarde, s’y attache

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